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Les démarches RSE :
Les démarches RSE (et il faut bien noter LES car les référentiels sont multiples), sont aujourd’hui déployées à l’échelle de la planète, tous marchés confondus. Il « suffit » parfois d’une déclaration simple, ou d’un engagement à signer pour respecter le cadre d’un contrat, mais de nombreuses entreprises se posent la question de réellement s’engager dans une démarche volontaire et sociétale.
Les démarches RSE concourent au développement durable et permettent d’afficher clairement son engagement vis à vis d’une base référentielle connue (et reconnue). Certains groupements souhaiterons adapter un référentiel existant afin d’établir une charte « groupe », d’autres rejoindront une initiative existante et reconnue.
Nous vous aidons dans ces deux aspects : la création d’un référentiel RSE qui vous est propre, ainsi que l’accompagnement à la mise en œuvre de ce référentiel ou d’un autre référentiel existant.
Avant toute démarche, il est conseillé d’établir un bilan de votre situation actuelle. Pour cela, un auditeur reconnu par le CPI (Compliance Practioner Initiative) et formé aux différents référentiels existants à l’heure actuelle est à votre disposition pour réaliser un audit initial.
La transition des systèmes QSE en version 2015
La transition 2015 des normes ISO 9001 et ISO 14001 (OHSAS 18001 suivra, avec un changement de dénomination : ISO 45001) est une étape importante. Elle va permettre une harmonisation des référentiels et va permettre de revoir la gestion des systèmes multi-certifiés.
Cette étape doit être préparée. Pour cela, nous vous proposons une formation sur 1 journée ou sur 2 journées, continues ou non.
La formation sur une journée reprend la nouvelle version de la norme ISO 9001 (ou ISO 14001) et fait le lien avec la norme actuelle, en illustrant par des exemples les conditions possibles de transition entre les deux référentiels.
La formation sur deux jours, permet d’organiser des ateliers pratiques pour que chaque stagiaire puisse mettre en œuvre les changements proposés à partir de la situation actuelle de son entreprise.
L’accompagnement « Qualité »
Quand on emploie le mot « Qualité« , c’est d’abord l’images du référentiel ISO 9001 version 2008 qui vient à l’esprit des entreprises. Alors prenez quelques minutes pour partir à la chasse aux idées reçues …
La Qualité, qu’est-ce que c’est ?
La Qualité a, en France, une forte connotation de « tradition », de « fiabilité ». On ne peut pas dire que ce ne soit pas le cas de la norme ISO 9001 version 2008, notamment, mais ce n’est pas là la définition la plus appropriée aux référentiels dits de « qualité ».
On ne peut pas non plus dire que la définition que l’on trouve dans les référentiels actuels soit comprise de tous, puisqu’elle situe la qualité au niveau des caractéristiques du produit vendu, aptes à satisfaire les exigences de l’acheteur. La Qualité serait donc en premier lieu le fait de faire ce que le client attend de nous … et quel défi que d’adapter sa production, ses modes de production et ses outils aux exigences des clients !
Les référentiels « Qualité » ne sanctionnent pas la capacité du produit lui-même à satisfaire à un usage (ce qui serait compexe à évaluer), mais le système mis en place dans l’entreprise, qui permet à celle-ci d’être plus réactive et plus à l’écoute de ses marchés. On trouve deux types de démarche « Qualité » : le référentiel ISO 9001, et les démarches dites de Qualité Totale. A la périphérie de ces démarches, on trouve bien entendu une multitude d’outils permettant de répondre ponctuellement à une problématique particulière (AMDEC, diagramme des affinités, six sigma, 5 S, Lean management …)
Le référentiel ISO 9001 version 2008 :
C’est le référentiel le plus appliqué actuellement dans les entreprises françaises (et mondiales). La version actuelle est en cours de révision pour une publication toujours prévues en fin d’année. Le référentiel va subir une profonde restructuration.
La Qualité ne doit pas être regardée comme un « bureau », un « système parallèle », comme c’était encore trop souvent le cas malheureusement (et la tendance a du mal à s’inverser), mais comme la représentation de lastratégie globale de l’entreprise.
L’enjeu n’est donc pas de répondre aux exigences d’une norme éloignée des pratiques réelles de l’entreprise, mais bien d’optimiser la stratégie de gestion globale de l’entreprise (tant au plan technique, que financier et commercial). Dans ce sens, le référentiel ISO 9001 fait un pas de plus vers la Qualité Totale, en promouvant l’amélioration continue dans tous les domaines de l’entreprise.
En quoi consiste l’accompagnement dans ce cas ?
Les interventions se veulent avant tout comme un transfert de connaissances sur les outils d’analyse nécessaires à une gestion optimisée de l’entreprise (approche processus, enquête de satisfaction, écoute client, audits, analyse de risque, …). L’accompagnement du projet signifie aussi la gestion effective du projet : plannings, relances, bilans, … ainsi que le maintien de la cohérence globale du système, afin de de pas générer un « système parallèle ».
Le fait d’être accompagné par un auditeur certifié IRCA est également une garantie de succès pour votre entreprise.
La Qualité Totale :
La Qualité Totale est une suite logique d’une mise en oeuvre réussie et efficace d’un référentiel qualité au sein d’une entreprise. Il existe plusieurs référentiels, liés à tel ou tel concours national ou international, auxquels les entreprises peuvent librement participer. Mais avant tout, un point commun lie l’ensemble de ces référentiels : ils « balaient » l’ensemble des activités de l’entreprise, et permettent de faire un bilan le plus précis possible de la gestion efficace de votre entreprise. En cela, ils sont autant d’outils d’amélioration à forte valeur ajoutée.
Le référentiel que j’utilise est le référentiel développé par Malcolm Baldridge, et pour lequel j’ai développé un produit qui vous permettra de façon interactive de vous auto-évaluer et de repérer vos forces et vos faiblesses. Ce diagnostic est très utile pour mettre en oeuvre ensuite, si vous le souhaitez, un plan d’amélioration aussi complet que possible, qui sera générateur de profits pour votre entreprise.
En quoi consiste l’accompagnement dans ce cas ?
Tout d’abord, l’animation de l’ auto-évaluation elle-même permet de vous faire un bilan précis de vos forces et vos faiblesses, en établissant avec vous un plan d’amélioration complet. Ensuite, un accompagnement peut être envisagé sur certains points de ce plan d’amélioration, ou dans le cadre de la gestion globale de ce projet.
L’accompagnement « Sécurité »
Trois thèmes sont abordés ici. Dans un premier, temps le référentiel OHSAS (18001) qui est le référentiel « sécurité », puis un outil, l’analyse de risques, qui peut se décliner sous plusieurs formes (dont l’HACCP) et, enfin, le DUP (document Unique de Prévention) que toute entreprise française employant au moins un salarié doit posséder.
L’OHSAS 18001 :
Ce référentiel est en cours de complète restructuration. Il se nommera ISO 45001 et devrait paraître en 2016. Il suivra la même structure que l’ISO 9001 et l’ISO 14001 (suivant l’annexe SL, base de la future structure documentaire de premier niveau des normes ISO).
C’est le référentiel consacré au management de la sécurité en entreprise. Il permet de se poser les bonnes questions et de mettre sous maîtrise les parties les plus exposées de l’entreprise (processus, secteur physique, usine, personnel, machines, etc …).
Il est également le signe d’une réelle implication de l’entreprise dans la démarche d’hygiène et de sécurité, et promeut l’amélioration des conditions de travail aux différents postes.
En quoi consiste l’accompagnement dans ce cas ?
Les interventions se veulent un transfert de connaissances sur les outils d’analyse nécessaires à un bilan approfondi du système et à la mise en oeuvre d’actions en correction, prévention, ainsi que leur suivi. L’accompagnement du projet signifie aussi la gestion effective du projet : plannings, relances, bilans, …
L’analyse de risques des processus clés :
Elle sera à partir de 2016 intégrée dans tous les principaux référentiels de management QSE. L’analyse de risques consiste en une analyse complète d’un ou plusieurs processus de l’entreprise, en recherchant à chaque étape les dangers potentiels, et en y associant les niveaux de risques correspondants.
Elle permet à une entreprise de faire le point sur son organisation actuelle et sur le niveau de sécurisation de ses processus. Une analyse de risques est très utile lors d’une refonte complète des processus de l’entreprise (dans certains secteurs d’activité, on réalise des analyses de risques spécialisées, comme l’AMDEC ou l’HACCP.
En quoi consiste l’accompagnement dans ce cas ?
L’animation du groupe de travail de l’entreprise, durant toutes les phases de l’analyse de risques choisie, jusqu’à la remise du rapport final à la Direction.
Le Document Unique de Prévention :
Il est obligatoire de l’avoir rédigé depuis déjà quelques mois … mais il ne suffit pas de le garder bien classé dans l’un de vos tiroirs ! Il est le reflet de l’engagement personnel du Directeur vis à vis des risques et dangers identifiés lors de l’analyse de risque préliminaire.
Il contient tout le plan d’actions de l’entreprise en matière d’Hygiène et de Sécurité, et à ce titre, doit être mis à jour régulièrement pour être un reflet le plus exact possible de l’état d’avancement réel des actions programmées.
Il évolue aussi dans le temps, et lors de chaque changement de processus, lors de l’intégration de nouveaux matériels, ou lors d’une restructuration des locaux, il convient de le mettre à jour en intégrant les résultats de l’analyse de risque menée sur les changements réalisés.
En quoi consiste l’accompagnement dans ce cas ?
Deux types d’intervention sont à distinguer : l’aide à la définition de ce document … si vous êtes en retard dans sa « mise au propre », ainsi que l’aide à la mise à jour du document existant, suite aux modifications apportées dans votre entreprise.
Ces actions sont toujours réalisées dans le cadre d’un transfert de savoir et d’un soutien dans la mise en oeuvre d’outils adaptés. En aucun cas, un conseil ne peut se substituer à la Direction pour rédiger le DUP. Celui-ci étant un document engageant juridiquement le Directeur de l’entreprise, c’est le Directeur lui-même qui doit s’impliquer dans sa réalisation (ou l’équipe de Direction, suivant la taille de l’entreprise).
L’accompagnement « Environnement »
Il y a plusieurs types d’accompagnement possibles dans le domaine de l’environnement. On trouve également de nombreuses demandes, notamment dans le cadre de la réalisation de certains rapports techniques ponctuels. Nous n’aborderons ici que l’aspect accompagnement lié au référenciel ISO 14001.
Le référentiel ISO 14001 :
C’est le référentiel orienté environnement. Il est structuré de la même manière que l’ISO 9001, et se prête donc bien au « management intégré » qualité-environnement.
Il permet à l’entreprise de mettre en oeuvre une vraie politique environnementale, qui, on le sait aujourd’hui, peut s’avérer être un vrai argument commercial ou médiatique. Mais au-delà de l’argument lui-même, certains marchés commencent à orienter les entreprises vers une démarche engagée dans une meilleure gestion de ses ressources environnementales.
Le produit/service lui-même, développé par l’entreprise, peut être fortement valorisé par une meilleure gestion des ressources. Entre autres apports, la démarche permet en effet :
– de mieux maîtriser l’utilisation de ses matières premières ;
– de réduire les coûts de retraitement ;
– d’optimiser l’utilisation des différentes énergies …
En quoi consiste l’accompagnement dans ce cas ?
Les interventions se veulent un transfert de connaissances sur les outils d’analyse nécessaires. L’accompagnement du projet signifie aussi la gestion effective du projet : plannings, relances, bilans, …
Le interventions peuvent aussi consister en l’intégration de la démarche environnement au sein de votre démarche globale de management
L’accompagnement en industrie agro-alimentaires
L’HACCP est avant tout une technique d’analyse de risques entièrement revue pour être adaptée aux industries agro-alimentaires de toute taille. Cette démarche est un préliminaire nécessaire à toute tentative de référencement en centrale GMS. C’est également un outil très puissant de « sécurisation » en matière de risques alimentaires.
La démarche HACCP :
Elle existe sous forme de référentiel (certifiable) dans d’autres pays, mais uniquement sous forme de méthode (d’outil) en France. On trouve néanmoins des organismes de certification accrédités pour la certification HACCP dans un autre pays, qui peuvent certifier les entreprises françaises … certificat aujourd’hui inutile en tant que tel en France, même s’il est un moyen de reconnaissance de la démarche menée.
On retrouve essentiellement l’exigence de la mise en oeuvre d’une démarche HACCP lors de l’ouverture de l’entreprise aux marchés de la GMS, ou bien lors de la mise en oeuvre de certifications spécifiques (secteurs, régions, …), qui contiennent parfois cette obligation d’analyse.
La démarche elle-même s’assimile à une analyse de risque particulière, qui permet de rechercher les dangers liés à la santé humaine (ou animale), et en quantifier le niveau de risque. Dès que celui-ci semble trop élevé en regard des exigences de la réglementation ou du client, ou bien par rapport à la politique interne de l’entreprise, des actions en réduction de risque sont planifiées, mises en oeuvre et suivies quant à leur efficacité.
En quoi consiste l’accompagnement dans ce cas ?
Il peut consister en une formation spécifique à la méthode elle-même, sous forme de formation-action, avec déroulé de la méthode sur tout ou partie de processus identifiée.
Il peut également con sister en la mise en oeuvre complète de la méthode sur l’ensemble des produits choisis par la Direction. Dans ce cas, il s’agit là avant tout d’un transfert de compétences vers le futur responsable HACCP de l’entreprise
L’IFS et le BRC
L’IFS et le BRC s’adressent aux entreprises agroalimentaires qui ont parmi leurs clients principaux des chaînes de grande distribution, nationales ou internationales. Ils sont essentiels pour pouvoir vendre dans les circuits de grande distribution.
Les référentiels IFS et BRC :
Ils sont basés sur une certification, orientée vers la maîtrise technique de l’activité. Ils concernent toutes les entreprises de transformation de la chaîne agroalimentaire sans exception.
Ces référentiels deviennent un passage obligé dans le cas de la vente à grande ou moyenne échelle dans les circuits de grande distribution (une alternative peut parfois se dessiner, au travers de la norme ISO 22000).
Ce sont des référentiels techniques qui demandent une gestion de projet adaptée et stricte, les exigences étant toutes explicitées.
La gestion documentaire est assez lourde, toutes les méthodes employées devant être documentées.
En quoi consiste l’accompagnement dans ce cas ?
Les interventions sont avant tout autant d’occasions de transfert de connaissances sur le référentiel. L’accompagnement du projet signifie comprend également la gestion effective du projet : plannings, relances, bilans, …
L’ISO 22000
L’ISO 22000 est un référentiel de certification en place depuis septembre 2005. Il s’adresse aux entreprises agroalimentaires qui font le choix d’un référentiel technique, orienté vers la maîtrise de leur système HACCP.
Le référentiel ISO 22000 :
Il constitue une certification, c’est à dire qu’il peut être délivré après audit d’un organisme accrédité au niveau français et/ou européen. Il concerne tous les acteurs de l’industrie agroalimentaire, sans exception.
Ce référentiel est une alternative à la certification ISO 9001 version 2000, avec reconnaissance du système HACCP. Néanmoins, attention : ce réféntiel est essentiellement technique, même si une partie management subsiste. Aussi, pour les entreprises déjà structurées en ISO 9001 version 2000, une double certifcation reste préférable.
C’est un référentiel essentiellement technique qui demande une gestion de projet adaptée et stricte, la maîtrise des « bonnes pratiques » étant essentielle. Il fait appel à une solide base de connaissance de la part des personnels participant à sa mise en oeuvre. Il requiert en outre la participation de personnels de l’entreprise maîtrisant parfaitement les modes de production.
Bien entendu, les exigences se portent aussi sur les modes de réalisation, ainsi que sur la forme choisie pour la restitution (résultats d’analyse, d’essai). La gestion documentaire est plus lourde que pour une ISO 9001 version 2000 par exemple.
En quoi consiste l’accompagnement dans ce cas ?
Les interventions sont avant tout autant d’occasions de transfert de connaissances sur le référentiel. L’accompagnement du projet signifie comprend également la gestion effective du projet : plannings, relances, bilans, …
L’accompagnement « ISO 17025 »
L’ISO 17025 est un référentiel d’accréditation (une entreprise accréditée peut certifier ses résultats). Il s’adresse aux laboratoires d’analyses et d’essais. Il est essentiel pour pouvoir être éligible dans le cadre d’appels d’offres nationaux ou européens.
Le référentiel ISO 17025 :
Il constitue une accréditation (c’est à dire la reconnaissance par le COFRAC de l’aptitude à délivrer des résultats d’analyse certifiés). Il concerne :
– les laboratoires d’analyse ;
– les laboratoires de métrologie.
Ce référentiel devient un passage obligé dans le cadre des appels d’offres passés par les différents organismes publics, parapublics, ou tout simplement eux-mêmes accrédités ISO 17025.
C’est un référentiel technique qui demande une gestion de projet adaptée et stricte, les exigences étant toutes explicitées. Il fait appel à une grande part de savoir-faire lié à la formation du personnel, et par là, exige une gestion des ressources humaines performante.
Bien entendu, les exigences se portent aussi sur les modes de réalisation, ainsi que sur la forme choisie pour la restitution (résultats d’analyse, d’essai). La gestion documentaire est assez lourde, toutes les méthodes employées devant être documentées.
En quoi consiste l’accompagnement dans ce cas ?
Les interventions sont avant tout autant d’occasions de transfert de connaissances sur le référentiel. L’accompagnement du projet signifie comprend également la gestion effective du projet : plannings, relances, bilans, …